Dentures
Tous les serpents venimeux sont glyphodontes, c'est à dire qu'ils possèdent tous sur leurs os maxillaires des crochets venimeux. Ces crochets sont des dents plus longues que les autres, canaliculés, pour permettre l'injection du venin dans les proies. On distingue 3 types de dentition qui sont représentatives des 3 familles : les protéroglyphes, les opistoglyphes et les solénoglyphes.
Les protéroglyphes
se rencontrent chez les Elapidae (Naja, Dendroaspis, Micrurus,...). C'est parmi ce groupe que l'on rencontre les serpents les plus venimeux. Les crochets sont situés en avant du maxillaire et sont quasiment immobiles. Ils sont généralement de taille assez petite, allant de quelques millimètres chez des espèces comme Micrurus, et pouvant aller jusqu'à 15 à 18 mm chez Ophiophagus hannah.
Certains genres, surtout les Naja, peuvent en plus de l'action de morsure, cracher leur venin sur des distances pouvant atteindre 2 mètres. Cette action est rendue possible de par la forme du canal conduisant le venin en bout de crochet. Cette action n'est utilisée que pour des comportements défensifs.
Les opistoglyphes
se rencontre chez les Colubridae, qui ont développé une fonction venimeuse tel que Boïga, Dispholidus, Thelotornis,... Il faut souligner que l'on a pendant longtemps considéré à tort que ces serpents étaient relativement inoffensifs, alors que certaines espèces, en particulier les 3 citées auparavant, sont assez dangereuses. A la différence du type précédent, les crochets sont situés très en arrière sur le maxillaire. Ceux-ci ont tendance à se coucher en arrière et sont en général rangés horizontalement. Ils sont de tailles modestes, allant de 3 ou 4 à 8 ou 10 mm dans les genres anciens comme Boïga. L'injection du venin est superficielle lors de la morsure.
Les solénoglyphes
se rencontrent chez les Viperinae et les crotalinae. La taille des crochets est particulièrement importantes, atteignant environ entre un quart et un tiers de la longueur totale de la tête. Cette longueur varie entre 6 et 12 mm chez les espèces mesurant jusqu'au mètre, et entre 10 et 25 mm chez les plus grandes. On notera toutefois des dimensions importantes chez Bitis gabonica, Crotalus durissus, Crotalus adamenteus, Crotalus atrox, avec des tailles d'environs 40 à 50 mm. Ces crochets très longs permettent, lors de la morsure, une injection intramusculaire du venin très profonde. Contrairement aux 2 autres types, les crochets sont très mobiles sur le maxillaire. Au repos ils sont repliés vers l'arrière, alors que pendant l'action de morsure, ceux-ci peuvent se retrouver presque a l'horizontale. Les Viperidae peuvent aussi contrôler l'érection de leurs crochets, ce que l'on constate lors de la déglutition d'une proie.
On notera que dans touts ces types de dentitions, le remplacement des crochets venimeux se fait régulièrement dans le temps.
Tous les serpents venimeux sont glyphodontes, c'est à dire qu'ils possèdent tous sur leurs os maxillaires des crochets venimeux. Ces crochets sont des dents plus longues que les autres, canaliculés, pour permettre l'injection du venin dans les proies. On distingue 3 types de dentition qui sont représentatives des 3 familles : les protéroglyphes, les opistoglyphes et les solénoglyphes.
Les protéroglyphes
se rencontrent chez les Elapidae (Naja, Dendroaspis, Micrurus,...). C'est parmi ce groupe que l'on rencontre les serpents les plus venimeux. Les crochets sont situés en avant du maxillaire et sont quasiment immobiles. Ils sont généralement de taille assez petite, allant de quelques millimètres chez des espèces comme Micrurus, et pouvant aller jusqu'à 15 à 18 mm chez Ophiophagus hannah.
Certains genres, surtout les Naja, peuvent en plus de l'action de morsure, cracher leur venin sur des distances pouvant atteindre 2 mètres. Cette action est rendue possible de par la forme du canal conduisant le venin en bout de crochet. Cette action n'est utilisée que pour des comportements défensifs.
Les opistoglyphes
se rencontre chez les Colubridae, qui ont développé une fonction venimeuse tel que Boïga, Dispholidus, Thelotornis,... Il faut souligner que l'on a pendant longtemps considéré à tort que ces serpents étaient relativement inoffensifs, alors que certaines espèces, en particulier les 3 citées auparavant, sont assez dangereuses. A la différence du type précédent, les crochets sont situés très en arrière sur le maxillaire. Ceux-ci ont tendance à se coucher en arrière et sont en général rangés horizontalement. Ils sont de tailles modestes, allant de 3 ou 4 à 8 ou 10 mm dans les genres anciens comme Boïga. L'injection du venin est superficielle lors de la morsure.
Les solénoglyphes
se rencontrent chez les Viperinae et les crotalinae. La taille des crochets est particulièrement importantes, atteignant environ entre un quart et un tiers de la longueur totale de la tête. Cette longueur varie entre 6 et 12 mm chez les espèces mesurant jusqu'au mètre, et entre 10 et 25 mm chez les plus grandes. On notera toutefois des dimensions importantes chez Bitis gabonica, Crotalus durissus, Crotalus adamenteus, Crotalus atrox, avec des tailles d'environs 40 à 50 mm. Ces crochets très longs permettent, lors de la morsure, une injection intramusculaire du venin très profonde. Contrairement aux 2 autres types, les crochets sont très mobiles sur le maxillaire. Au repos ils sont repliés vers l'arrière, alors que pendant l'action de morsure, ceux-ci peuvent se retrouver presque a l'horizontale. Les Viperidae peuvent aussi contrôler l'érection de leurs crochets, ce que l'on constate lors de la déglutition d'une proie.
On notera que dans touts ces types de dentitions, le remplacement des crochets venimeux se fait régulièrement dans le temps.