" by reptilia garden "
Pantherophis guttatus guttatus (Linaeus 1758)
Serpent des blés
Serpent ratier rouge
Description :
C’est un colubridé aglyphe, donc non venimeux qui mesure entre 90 et 120cm avec un record à 183cm. La forme type est orangée avec des tâches rouges bordées de noir sur le dos et les flancs. La face ventrale est blanche et noire, rappelant un damier. Il existe d’autres formes naturelles suivant la répartition géographique comme l’Okeetee ou les traits noirs qui bordent les taches rouges sont beaucoup plus larges et les couleurs sont plus intenses. Il y a aussi la forme Miami dont la couleur de fond orangé a été remplacée par un gris-bleu. Cela sont les plus connus mais il en existe d’autres comme l’Alabama, et le Keys qui est une forme insulaire … Il existe aussi de nombreuses mutations génétiques affectant les couleurs ou les dessins, et même une affectant les écailles ( les serpents n’ont quasiment plus d’écailles, ce sont les scaleless ) et bien sûr, toutes ces mutations sont cumulables, faisant de Pantherophis guttatus surement le serpent avec le plus de choix, il y en a pour tous les gouts. On trouve aussi maintenant des hybrides ou intergrades principalement avec Pantherophis emory ou Lampropeltis sp.. Son espérance de vie est de douze ans en moyenne mais il peut vivre plus longtemps .
Répartition :
Le serpent des blés se rencontre dans tout le sud-est des Etats-Unis, dans l’Arkansas, l’Alabama, la Caroline du sud et du nord, le Delaware, la Floride, la Géorgie, le Kentucky, le Maryland, le Mississipi, le New-Jersey, la Louisiane, le Texas et la Virginie. Les Okeetee se trouvent du côté de la Caroline du sud et les Miami en Floride C’est un serpent que l’on peut rencontrer un peu partout, dans les marécages, les forêts, le long des cours d’eau, voire même dans des endroits plus sec.
Comportement :
C’est un serpent plutôt terrestre, mais il apprécie de grimper de temps à autres. Il est assez actif la journée mais il reste principalement actif la nuit et au crépuscule, surtout les journées les plus chaudes. C’est une espèce docile, pas trop rapide, recommandée pour les débutants. La morsure d’un spécimen adulte est très peu douloureuse et extrêmement rare, seul les juvéniles ont tendance à « agrafer » quelques fois mais ils perdent ce comportement avec l’âge. C’est un serpent qui se laisse manipuler mais sans en abuser sous peine de stresser l’animal. On peut faire cohabiter plusieurs spécimens ensemble sans difficultés.
Maintenance :
La maintenance de cette couleuvre est relativement simple, c’est une espèce très peu exigeante. Un terrarium de 70cmX50cmX50cm minimum est suffisant pour un spécimen adulte, et 40cmX30cm20cm est suffisant pour un juvénile. Le principal est d’adapter la taille du terrarium à la taille du serpent et d’augmenter les dimensions de 15% par individu supplémentaire. Un câble chauffant ou un tapis chauffant relié à un thermostat placé sous un tiers du terrarium assure un gradient thermique allant de 29°C au point le plus chaud à 24°C au point le plus froid. La nuit, la température peut descendre entre 20 et 24°C. Une gamelle d’eau de taille adaptée placé dans le terrarium à l’opposé du système de chauffage (elle pourra être placée au point chaud si l’hygrométrie est trop basse), permet à l’animal de se désaltérer et de se baigner. Elle sera changée chaque jour, voire plus si le serpent a déféqué dedans. L’hygrométrie est comprise entre 50 et 60%, voire 70% en période de mue obtenue grâce à quelques pulvérisations dans la semaine. Une pierre est disposé dans le bac pour faciliter sa mue, des cachettes sont disposées au point chaud et au point froid pour sa tranquillité (noix de coco, écorce de chêne liège, pot de fleurs retourné, etc.…). On peut rajouter des branches, des fausses plantes, des décors de fond suivant les goûts mais les vraie plantes sont à éviter, elles peuvent apporter des parasites mais surtout le serpent les détruira rapidement à force de passer dessus. Les substrats les plus adaptés sont le papier journal, le sopalin, et les éclats de hêtre ou de coco. L’éclairage peut être assuré par la lumière de la pièce ou alors un tube fluo installé dans le terrarium mais hors de porté de l’animal pour éviter tout risque de brulures. Des aérations doivent être de chaque côté du bac, une en hauteur et l’autre en bas pour permettre une bonne circulation de l’air.
Alimentation :
Comme presque tous les serpents, Pantherophis guttatus est carnivore, il se nourrit principalement de rongeurs comme des souris ou des rats. Pour les juvéniles, on distribue un fœtus de souris tous les 5 à 7 jours, à partir de 45cm on peut passer à un blanchon de souris par semaine, à partir de 85cm on peut donner une sauteuse de souris par semaine et au-dessus de 100cm une souris adulte tous les 7 à 1O jours voire un petit rat pour les plus gros spécimens. Généralement ils mangent des rongeurs congelés sans problème. L’ajout de vitamine ou de calcium n’est pas nécessaire si les proies ne sont pas rester trop longtemps au congélateur (moins de dix à douze mois). Il faut séparer les individus maintenus ensemble pour les repas pour éviter qu’ils s’attaquent à la même proie et pour ceux qui sont maintenus sur des éclats de hêtre ou de coco le mieux est de les nourrir dans une boite à part, pour qu’ils n’ingèrent pas de substrat, cela risquerait de provoquer une occlusion intestinale (le morceau reste coincé dans le système digestif et empêche l’animal de déféquer).
Dimorphisme sexuel :
Les mâles possèdent une queue légèrement plus large à sa base où se situent les hémipénis et plus longue que les femelles. Mais pour cela, il faut avoir deux spécimens de taille identique pour comparer, ou avoir l’œil très expérimenté.
Sexage :
Pour sexer les serpents des blés, rien de compliqué, il suffit de pratiquer une éversion sur les juvéniles (jusqu’à 70 cm environs), sinon on peut pratiquer un sondage, avec une sonde lubrifiée de taille adaptée pour les adultes et sub-adultes. Attention, ces pratiques demandent un peu d’expérience car mal exécutées, elles peuvent occasionner des lésions de la colonne vertébrale ou percer les poches hémipéniennes (le mieux est de se faire assister par une personne compétente les premières fois). Il existe encore d’autres méthodes de sexage mais elles ne sont que rarement utilisées.
Reproduction :
Le serpent des blés est mature entre 2 et 3 ans, mais le plus important est la taille et le poids de la femelle, elle doit mesurer plus de 100cm et peser plus de 350gr pour éviter tous problèmes liés à un accouplement trop précoce. La taille du mâle n’est pas importante tant qu’il a atteint sa maturité sexuelle. Une hibernation de deux mois à 12°C est conseillée mais pas obligatoire, cependant elle permet d’avoir de meilleurs résultats de reproduction. Il faut commencer par faire jeuner les individus concernés mi-octobre, début novembre il faut les baigner une fois par semaine pour leurs faire évacuer les derniers restes de nourriture pour éviter qu’ils ne pourrissent dans le système digestif qui devient inactif. A partir de la mi-novembre, on commence à baisser progressivement la lumière et le chauffage. Pour arriver à 12°C et plus d’éclairage au début du mois de décembre. On les laisse ainsi jusqu’au début du mois de février. A ce moment-là, on remonte l’éclairage et la température petit à petit pour retrouver les valeurs normales mi-février. On recommence alors à les nourrir avec des proies un peu plus petites et on donnera des proies plus régulièrement aux femelles qui vont se reproduire pour leurs faire reprendre des forces et refaire le plein de graisse. La femelle fera une mue quelques temps après la sortie de l’hibernation, c’est le moment de mettre en contact les couples. Le mâle commence alors à poursuivre la femelle dans le terrarium, à lui grimper dessus et à tressaillir (sorte de sursaut) sur la femelle. Dès que le mâle est en position, il peut la mordre au cou pour la maintenir et glisse son cloaque contre celui de la femelle et introduit alors un de ces hémipénis. L’accouplement dure entre cinq et dix minutes et est généralement renouvelé plusieurs fois au cours des semaines suivantes. Il peut arriver que le mâle laisse des traces de sperme sur le substrat. Vingt jours après les premiers accouplements, les couples sont séparés et une boite remplie de sphaigne ou de vermiculite humide est installée dans le bac de la femelle car si elle n’a pas de lieu de ponte, elle fera une rétention d’œufs (elle n’expulse pas les œufs, ce qui peut être mortel pour elle) ou alors les déposera n’importe où. La gamelle d’eau est remplacée par une plus petite pour éviter qu’elle ponde dedans. La gestation dure entre 30 et 45 jours environs, il faudra la nourrir plus régulièrement avec des proies plus petites car les œufs commencent à prendre de la place dans le ventre et empiètent sur l’espace du système digestif. Entre 7 et 12 jours avant la ponte, la femelle effectue une mue de pré-ponte, à ce moment-là la femelle cesse généralement de s’alimenter. Quelques jours avant la ponte celle-ci devient plus active, elle recherche un lieu adéquat pour pondre. Le nombre d’œufs varie entre 7 et 15 en moyenne mais peut dépasser les 30. Ils sont généralement blancs et lisses mais peuvent avoir des taches jaunes (c’est un signe que la femelle a manqué de calcium) ou être un peu granuleux. Il faudra les placés en incubateur sur de la sphaigne ou de la vermiculite humide pendant 55 à 60 jours, avec une humidité comprise entre 80 et 90% et réglé entre 28 et 29°C. Certains œufs de plus petite taille et de couleurs jaunâtre peuvent être présents au milieu de la ponte, ils ne sont généralement pas féconder et mieux vaut les retirer si ils commencent à moisir. Il faudra aussi « retaper » la femelle, lui remettre son bac d’eau pour lui permettre de se réhydrater et la nourrir copieusement dès le lendemain de la ponte. Les femelles ont la capacité de stocker le sperme et de se re-féconder toute seule, mais généralement il vaut mieux remettre le male en contact 5 à 7 jours après la ponte sinon la femelle ferais une gestation avec des œufs très peu fécondés et se fatiguerait pour presque rien.
Elevage des serpenteaux :
Les petits percent leurs coquilles avec la « dent de l’œuf » qui tombe juste après l’éclosion. Généralement ils mettent environs 24h entre le moment où ils percent leurs coquilles et celui où ils s’en extirpent et il peut se passer jusqu’à 48h entre le premier et le dernier sorti. Si après ce lapse de temps certains œufs ne sont toujours pas percés il faut alors les inciser délicatement mais laisser les serpenteaux sortir tout seul. Il faut ensuite les placer séparément dans leurs terrariums pour pouvoir contrôler les mues et les repas sans soucis. Ils feront leur première mue environs une semaine après la naissance, jusque-là, le mieux est de les maintenir sur du sopalin légèrement humide. On pourra les nourrir à ce moment-là avec un fœtus de souris, on peut essayer de leur proposer avant mais généralement ils ne l’acceptent pas. Si certains ne mangent pas, il faudra les gaver à partir du moment où ils commencent à maigrir et continuer jusqu’à ce qu’ils acceptent de manger seul.
Pantherophis guttatus guttatus (Linaeus 1758)
Serpent des blés
Serpent ratier rouge
Description :
C’est un colubridé aglyphe, donc non venimeux qui mesure entre 90 et 120cm avec un record à 183cm. La forme type est orangée avec des tâches rouges bordées de noir sur le dos et les flancs. La face ventrale est blanche et noire, rappelant un damier. Il existe d’autres formes naturelles suivant la répartition géographique comme l’Okeetee ou les traits noirs qui bordent les taches rouges sont beaucoup plus larges et les couleurs sont plus intenses. Il y a aussi la forme Miami dont la couleur de fond orangé a été remplacée par un gris-bleu. Cela sont les plus connus mais il en existe d’autres comme l’Alabama, et le Keys qui est une forme insulaire … Il existe aussi de nombreuses mutations génétiques affectant les couleurs ou les dessins, et même une affectant les écailles ( les serpents n’ont quasiment plus d’écailles, ce sont les scaleless ) et bien sûr, toutes ces mutations sont cumulables, faisant de Pantherophis guttatus surement le serpent avec le plus de choix, il y en a pour tous les gouts. On trouve aussi maintenant des hybrides ou intergrades principalement avec Pantherophis emory ou Lampropeltis sp.. Son espérance de vie est de douze ans en moyenne mais il peut vivre plus longtemps .
Répartition :
Le serpent des blés se rencontre dans tout le sud-est des Etats-Unis, dans l’Arkansas, l’Alabama, la Caroline du sud et du nord, le Delaware, la Floride, la Géorgie, le Kentucky, le Maryland, le Mississipi, le New-Jersey, la Louisiane, le Texas et la Virginie. Les Okeetee se trouvent du côté de la Caroline du sud et les Miami en Floride C’est un serpent que l’on peut rencontrer un peu partout, dans les marécages, les forêts, le long des cours d’eau, voire même dans des endroits plus sec.
Comportement :
C’est un serpent plutôt terrestre, mais il apprécie de grimper de temps à autres. Il est assez actif la journée mais il reste principalement actif la nuit et au crépuscule, surtout les journées les plus chaudes. C’est une espèce docile, pas trop rapide, recommandée pour les débutants. La morsure d’un spécimen adulte est très peu douloureuse et extrêmement rare, seul les juvéniles ont tendance à « agrafer » quelques fois mais ils perdent ce comportement avec l’âge. C’est un serpent qui se laisse manipuler mais sans en abuser sous peine de stresser l’animal. On peut faire cohabiter plusieurs spécimens ensemble sans difficultés.
Maintenance :
La maintenance de cette couleuvre est relativement simple, c’est une espèce très peu exigeante. Un terrarium de 70cmX50cmX50cm minimum est suffisant pour un spécimen adulte, et 40cmX30cm20cm est suffisant pour un juvénile. Le principal est d’adapter la taille du terrarium à la taille du serpent et d’augmenter les dimensions de 15% par individu supplémentaire. Un câble chauffant ou un tapis chauffant relié à un thermostat placé sous un tiers du terrarium assure un gradient thermique allant de 29°C au point le plus chaud à 24°C au point le plus froid. La nuit, la température peut descendre entre 20 et 24°C. Une gamelle d’eau de taille adaptée placé dans le terrarium à l’opposé du système de chauffage (elle pourra être placée au point chaud si l’hygrométrie est trop basse), permet à l’animal de se désaltérer et de se baigner. Elle sera changée chaque jour, voire plus si le serpent a déféqué dedans. L’hygrométrie est comprise entre 50 et 60%, voire 70% en période de mue obtenue grâce à quelques pulvérisations dans la semaine. Une pierre est disposé dans le bac pour faciliter sa mue, des cachettes sont disposées au point chaud et au point froid pour sa tranquillité (noix de coco, écorce de chêne liège, pot de fleurs retourné, etc.…). On peut rajouter des branches, des fausses plantes, des décors de fond suivant les goûts mais les vraie plantes sont à éviter, elles peuvent apporter des parasites mais surtout le serpent les détruira rapidement à force de passer dessus. Les substrats les plus adaptés sont le papier journal, le sopalin, et les éclats de hêtre ou de coco. L’éclairage peut être assuré par la lumière de la pièce ou alors un tube fluo installé dans le terrarium mais hors de porté de l’animal pour éviter tout risque de brulures. Des aérations doivent être de chaque côté du bac, une en hauteur et l’autre en bas pour permettre une bonne circulation de l’air.
Alimentation :
Comme presque tous les serpents, Pantherophis guttatus est carnivore, il se nourrit principalement de rongeurs comme des souris ou des rats. Pour les juvéniles, on distribue un fœtus de souris tous les 5 à 7 jours, à partir de 45cm on peut passer à un blanchon de souris par semaine, à partir de 85cm on peut donner une sauteuse de souris par semaine et au-dessus de 100cm une souris adulte tous les 7 à 1O jours voire un petit rat pour les plus gros spécimens. Généralement ils mangent des rongeurs congelés sans problème. L’ajout de vitamine ou de calcium n’est pas nécessaire si les proies ne sont pas rester trop longtemps au congélateur (moins de dix à douze mois). Il faut séparer les individus maintenus ensemble pour les repas pour éviter qu’ils s’attaquent à la même proie et pour ceux qui sont maintenus sur des éclats de hêtre ou de coco le mieux est de les nourrir dans une boite à part, pour qu’ils n’ingèrent pas de substrat, cela risquerait de provoquer une occlusion intestinale (le morceau reste coincé dans le système digestif et empêche l’animal de déféquer).
Dimorphisme sexuel :
Les mâles possèdent une queue légèrement plus large à sa base où se situent les hémipénis et plus longue que les femelles. Mais pour cela, il faut avoir deux spécimens de taille identique pour comparer, ou avoir l’œil très expérimenté.
Sexage :
Pour sexer les serpents des blés, rien de compliqué, il suffit de pratiquer une éversion sur les juvéniles (jusqu’à 70 cm environs), sinon on peut pratiquer un sondage, avec une sonde lubrifiée de taille adaptée pour les adultes et sub-adultes. Attention, ces pratiques demandent un peu d’expérience car mal exécutées, elles peuvent occasionner des lésions de la colonne vertébrale ou percer les poches hémipéniennes (le mieux est de se faire assister par une personne compétente les premières fois). Il existe encore d’autres méthodes de sexage mais elles ne sont que rarement utilisées.
Reproduction :
Le serpent des blés est mature entre 2 et 3 ans, mais le plus important est la taille et le poids de la femelle, elle doit mesurer plus de 100cm et peser plus de 350gr pour éviter tous problèmes liés à un accouplement trop précoce. La taille du mâle n’est pas importante tant qu’il a atteint sa maturité sexuelle. Une hibernation de deux mois à 12°C est conseillée mais pas obligatoire, cependant elle permet d’avoir de meilleurs résultats de reproduction. Il faut commencer par faire jeuner les individus concernés mi-octobre, début novembre il faut les baigner une fois par semaine pour leurs faire évacuer les derniers restes de nourriture pour éviter qu’ils ne pourrissent dans le système digestif qui devient inactif. A partir de la mi-novembre, on commence à baisser progressivement la lumière et le chauffage. Pour arriver à 12°C et plus d’éclairage au début du mois de décembre. On les laisse ainsi jusqu’au début du mois de février. A ce moment-là, on remonte l’éclairage et la température petit à petit pour retrouver les valeurs normales mi-février. On recommence alors à les nourrir avec des proies un peu plus petites et on donnera des proies plus régulièrement aux femelles qui vont se reproduire pour leurs faire reprendre des forces et refaire le plein de graisse. La femelle fera une mue quelques temps après la sortie de l’hibernation, c’est le moment de mettre en contact les couples. Le mâle commence alors à poursuivre la femelle dans le terrarium, à lui grimper dessus et à tressaillir (sorte de sursaut) sur la femelle. Dès que le mâle est en position, il peut la mordre au cou pour la maintenir et glisse son cloaque contre celui de la femelle et introduit alors un de ces hémipénis. L’accouplement dure entre cinq et dix minutes et est généralement renouvelé plusieurs fois au cours des semaines suivantes. Il peut arriver que le mâle laisse des traces de sperme sur le substrat. Vingt jours après les premiers accouplements, les couples sont séparés et une boite remplie de sphaigne ou de vermiculite humide est installée dans le bac de la femelle car si elle n’a pas de lieu de ponte, elle fera une rétention d’œufs (elle n’expulse pas les œufs, ce qui peut être mortel pour elle) ou alors les déposera n’importe où. La gamelle d’eau est remplacée par une plus petite pour éviter qu’elle ponde dedans. La gestation dure entre 30 et 45 jours environs, il faudra la nourrir plus régulièrement avec des proies plus petites car les œufs commencent à prendre de la place dans le ventre et empiètent sur l’espace du système digestif. Entre 7 et 12 jours avant la ponte, la femelle effectue une mue de pré-ponte, à ce moment-là la femelle cesse généralement de s’alimenter. Quelques jours avant la ponte celle-ci devient plus active, elle recherche un lieu adéquat pour pondre. Le nombre d’œufs varie entre 7 et 15 en moyenne mais peut dépasser les 30. Ils sont généralement blancs et lisses mais peuvent avoir des taches jaunes (c’est un signe que la femelle a manqué de calcium) ou être un peu granuleux. Il faudra les placés en incubateur sur de la sphaigne ou de la vermiculite humide pendant 55 à 60 jours, avec une humidité comprise entre 80 et 90% et réglé entre 28 et 29°C. Certains œufs de plus petite taille et de couleurs jaunâtre peuvent être présents au milieu de la ponte, ils ne sont généralement pas féconder et mieux vaut les retirer si ils commencent à moisir. Il faudra aussi « retaper » la femelle, lui remettre son bac d’eau pour lui permettre de se réhydrater et la nourrir copieusement dès le lendemain de la ponte. Les femelles ont la capacité de stocker le sperme et de se re-féconder toute seule, mais généralement il vaut mieux remettre le male en contact 5 à 7 jours après la ponte sinon la femelle ferais une gestation avec des œufs très peu fécondés et se fatiguerait pour presque rien.
Elevage des serpenteaux :
Les petits percent leurs coquilles avec la « dent de l’œuf » qui tombe juste après l’éclosion. Généralement ils mettent environs 24h entre le moment où ils percent leurs coquilles et celui où ils s’en extirpent et il peut se passer jusqu’à 48h entre le premier et le dernier sorti. Si après ce lapse de temps certains œufs ne sont toujours pas percés il faut alors les inciser délicatement mais laisser les serpenteaux sortir tout seul. Il faut ensuite les placer séparément dans leurs terrariums pour pouvoir contrôler les mues et les repas sans soucis. Ils feront leur première mue environs une semaine après la naissance, jusque-là, le mieux est de les maintenir sur du sopalin légèrement humide. On pourra les nourrir à ce moment-là avec un fœtus de souris, on peut essayer de leur proposer avant mais généralement ils ne l’acceptent pas. Si certains ne mangent pas, il faudra les gaver à partir du moment où ils commencent à maigrir et continuer jusqu’à ce qu’ils acceptent de manger seul.