Le signe le plus distinctif des serpents est leur forme. L'allongement du corps et la réduction ou la perte des membres se sont produits plusieurs fois dans l'évolution des vertébrés. Cette modification de la forme du corps a de profondes conséquences sur la biologie d'un animal, et de toute évidence, sur sa façon de se mouvoir.
La colonne vertébrale des serpents offre plusieurs caractères liés à la locomotion apode. Tout d'abord, le nombre de vertèbres est fortement accru, ce qui rend la colonne vertébrale beaucoup plus flexible. L'homme n'a que 32 vertèbres alors que certains serpents en ont plus de 400. Ensuite, les serpents ont des apophyses supplémentaires sur les vertèbres, ce qui améliore les connections entre elles et accroît la stabilité de la colonne vertébrale.
Mouvement rectiligne
Dans la locomotion rectiligne, le serpent avance en ligne droite et utilise des mouvements de la peau du ventre par rapport au reste du corps. Des groupes successifs d'écailles ventrales sont soulevés puis déplacés vers l'avant et ancrés par leur bord externe. Grâce à ces points d'appui, le reste du corps est ensuite avancé, puis le mouvement se répète.
Les grands pythons, les boas et les vipères adoptent souvent cette locomotion rectiligne, où la progression résulte d'une série de contractions et de relâchement des muscles, notamment lorsqu'ils rampent vers une proie en terrain découvert. Les mouvements sont lents et malaisés à détecter quand il circule de cette façon
Ondulation latérale
C'est le mode de déplacement le plus courant. Le serpent utilise un point de contact au sol comme appui. Ensuite il soulève le tronc au-dessus du sol pour établir un autre point de contact.
Mouvement en accordéon
En peu d'espace, le serpent contracte ses muscles à l'arrière, à mesure qu'il étend sa partie antérieure, puis à l'avant pour ramener l'arrière
Déroulement latéral
La locomotion latérale convient en particulier aux substrats mous, comme le sable ou la boue, où il y a peu de chances de trouver des irrégularités solides permettant les ondulations habituelles. Les petites vipères des déserts et les couleuvres habitant des zones boueuses comptent sur ce mode de locomotion.
Déplacement aquatique
La plupart des espèces marines ont une queue aplatie en forme de pagaie pour nager.
Quelques cas particuliers
Certaines couleuvres des forêts indo-pacifiques sont nommés "serpents volants" à cause de leur façon inhabituelle de passer d'un arbre à l'autre. Elles s'élancent d'arbres élevés et, en aplatissant le corps, elles peuvent planer et atterrir sans se blesser.
http://homepage.mac.com/j.socha/video/mov_clips/863_cam_2.html
propos tirer du livre serpent passion
La colonne vertébrale des serpents offre plusieurs caractères liés à la locomotion apode. Tout d'abord, le nombre de vertèbres est fortement accru, ce qui rend la colonne vertébrale beaucoup plus flexible. L'homme n'a que 32 vertèbres alors que certains serpents en ont plus de 400. Ensuite, les serpents ont des apophyses supplémentaires sur les vertèbres, ce qui améliore les connections entre elles et accroît la stabilité de la colonne vertébrale.
Mouvement rectiligne
Dans la locomotion rectiligne, le serpent avance en ligne droite et utilise des mouvements de la peau du ventre par rapport au reste du corps. Des groupes successifs d'écailles ventrales sont soulevés puis déplacés vers l'avant et ancrés par leur bord externe. Grâce à ces points d'appui, le reste du corps est ensuite avancé, puis le mouvement se répète.
Les grands pythons, les boas et les vipères adoptent souvent cette locomotion rectiligne, où la progression résulte d'une série de contractions et de relâchement des muscles, notamment lorsqu'ils rampent vers une proie en terrain découvert. Les mouvements sont lents et malaisés à détecter quand il circule de cette façon
Ondulation latérale
C'est le mode de déplacement le plus courant. Le serpent utilise un point de contact au sol comme appui. Ensuite il soulève le tronc au-dessus du sol pour établir un autre point de contact.
Mouvement en accordéon
En peu d'espace, le serpent contracte ses muscles à l'arrière, à mesure qu'il étend sa partie antérieure, puis à l'avant pour ramener l'arrière
Déroulement latéral
La locomotion latérale convient en particulier aux substrats mous, comme le sable ou la boue, où il y a peu de chances de trouver des irrégularités solides permettant les ondulations habituelles. Les petites vipères des déserts et les couleuvres habitant des zones boueuses comptent sur ce mode de locomotion.
Déplacement aquatique
La plupart des espèces marines ont une queue aplatie en forme de pagaie pour nager.
Quelques cas particuliers
Certaines couleuvres des forêts indo-pacifiques sont nommés "serpents volants" à cause de leur façon inhabituelle de passer d'un arbre à l'autre. Elles s'élancent d'arbres élevés et, en aplatissant le corps, elles peuvent planer et atterrir sans se blesser.
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