Ephebopus murinus
REPARTITION :
Guyane française, Brésil
DESCRIPTION :
Mygale de taille moyenne, au corps et aux pattes bruns-sombre. Les pattes sont rayées de deux bandes longitudinales beiges qui ont valu son surnom à la mygale. Le céphalothorax est uniformément beige, avec des stries marquées partant en étoile de la fovéa. Les métatarses et tarses des pattes 1 et 2 et des pédipalpes sont recouverts de poils sombres et soyeux.
TAILLE :
Le corps de la femelle peut atteindre 6 cm au total, le mâle est plus petit (4,5 cm) et terne.
COMPORTEMENT :
Relativement calme en milieu naturel où elle cherche surtout à s'abriter dans son terrier, elle est franchement agressive en captivite. Par exception aux mygales terrestres, ses pattes robustes rendent toute préhension difficile. Ephebopus murinus va creuser un terrier et une galerie dans son terrarium, qu'elle va peu à peu étançonner de toile, jusqu'à obtenir un abri entièrement blanc et propre. Se tient à l'entrée de son terrier lorsqu'elle a faim. En Guyane, sa morsure est redoutée. Son venin est réputé assez actif (morsure très douloureuse) même si la mygale n'est pas considérée comme dangereuse.
TERRARIUM :
Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. S'agissant d'une mygale souteraine originaire de forêt tropicale humide, laisser un substrat de 15 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement même si elle persiste à tisser par dessus. Ephebopus murinus est une des seules mygales à boire régulièrement même lorsqu'elle est suffisamment nourrie et hors des périodes de mue. Placer le bac à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Souterraine, cette mygale semble même préférer un éclairage très faible.
NOURRITURE :
Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance.
REPRODUCTION :
L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. Dans la nature, les accouplements ont lieu en juillet. La ponte survient 3 à 4 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 10 à 12 semaines. Il est préférable de laisser le cocon à la femelle (voir ci-dessous). En général, il y a de 70 à 120 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction.
CROISSANCE :
La croissance des jeunes est difficile avec une mortalité importante. Compter 2 à 3 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Comme pour la majorité les mygales tisseuses il apparaît que les bébés restent dans le terrier de la mère jusqu'à leur première 'vraie' mue, puis se dispersent. Il est possible qu'ils utilisent la toile tissée par la femelle pour se suspendre et muer. Dans tous les cas, le taux de mortalité est moindre si on attend la première mue avant de les séparer que si on les individualise dès le départ.
Source : GEA
REPARTITION :
Guyane française, Brésil
DESCRIPTION :
Mygale de taille moyenne, au corps et aux pattes bruns-sombre. Les pattes sont rayées de deux bandes longitudinales beiges qui ont valu son surnom à la mygale. Le céphalothorax est uniformément beige, avec des stries marquées partant en étoile de la fovéa. Les métatarses et tarses des pattes 1 et 2 et des pédipalpes sont recouverts de poils sombres et soyeux.
TAILLE :
Le corps de la femelle peut atteindre 6 cm au total, le mâle est plus petit (4,5 cm) et terne.
COMPORTEMENT :
Relativement calme en milieu naturel où elle cherche surtout à s'abriter dans son terrier, elle est franchement agressive en captivite. Par exception aux mygales terrestres, ses pattes robustes rendent toute préhension difficile. Ephebopus murinus va creuser un terrier et une galerie dans son terrarium, qu'elle va peu à peu étançonner de toile, jusqu'à obtenir un abri entièrement blanc et propre. Se tient à l'entrée de son terrier lorsqu'elle a faim. En Guyane, sa morsure est redoutée. Son venin est réputé assez actif (morsure très douloureuse) même si la mygale n'est pas considérée comme dangereuse.
TERRARIUM :
Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. S'agissant d'une mygale souteraine originaire de forêt tropicale humide, laisser un substrat de 15 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement même si elle persiste à tisser par dessus. Ephebopus murinus est une des seules mygales à boire régulièrement même lorsqu'elle est suffisamment nourrie et hors des périodes de mue. Placer le bac à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Souterraine, cette mygale semble même préférer un éclairage très faible.
NOURRITURE :
Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance.
REPRODUCTION :
L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. Dans la nature, les accouplements ont lieu en juillet. La ponte survient 3 à 4 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 10 à 12 semaines. Il est préférable de laisser le cocon à la femelle (voir ci-dessous). En général, il y a de 70 à 120 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction.
CROISSANCE :
La croissance des jeunes est difficile avec une mortalité importante. Compter 2 à 3 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Comme pour la majorité les mygales tisseuses il apparaît que les bébés restent dans le terrier de la mère jusqu'à leur première 'vraie' mue, puis se dispersent. Il est possible qu'ils utilisent la toile tissée par la femelle pour se suspendre et muer. Dans tous les cas, le taux de mortalité est moindre si on attend la première mue avant de les séparer que si on les individualise dès le départ.
Source : GEA