Haplopelma albostriatum
REPARTITION :
Myanmar, Thaïlande, Cambodge
DESCRIPTION :
Initialement décrite comme Selenocosmia albostriata par l'arachnologue Simon en 1886, cette mygale de dimensions moyennes a été raccrochée au genre Melopoeus par Pocock lorsqu'il a créé ce genre en 1895. A noter que lorsqu'en 1892 Simon a créé le genre Haplopelma il n'y a pas rattaché celle-ci. Ce n'est qu'en 1996 après une nouvelle révision du genre et la description de l'espèce Haplopelma lividum par Smith, que l'espèce prendra son nom actuel.
Belle mygale, courante dans les élevages car massivement importée. Le corps et les pattes de la mygale sont uniformément presque noirs, avec des reflets bleutés perceptibles seulement après la mue. Le céphalothorax est bordé de fins poils beiges que l'on retrouve également sur les pattes. L'abdomen est ovoïde, avec une ligne centrale noire ornée de chevrons. Les pattes sont striées de bandes longilignes beiges, blanches après la mue. Doubles sur les patelles et les tibias, simples sur les métatarses. Particularité, les fémurs sont également striés (doubles bandes). Les juvéniles ont des couleurs identiques aux adultes. La fovéa est très reculée vers l'abdomen. Le dessous de la mygale est uniformément noir. Comme chez beaucoup de mygales asiatiques (Poecilotheriae...), le mâle est en comparaison terne. Uniformément brun, les pattes sont plus sombres et également striées. Il possède des crochets tibiaux. Dans la nature, elle vit dans des terriers situés à la base de bambous ou d'autres arbres, dans des zones très humides.
TAILLE :
Mygale de taille plutôt moyenne, le corps de la femelle atteint 5,5 cm au total, le mâle est encore plus petit (4 à 5 cm) et beaucoup moins coloré.
COMPORTEMENT :
Mygale souterraine, très agressive, qui mord sans hésiter. Bonne tisseuse, elle va d'abord renforcer son terrier, puis recouvrir une bonne partie de la surface du terrarium. Son venin est réputé actif chez l'homme. A réserver à des éleveurs très expérimentés.
TERRARIUM :
Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 25 cm au total pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 12 à 15 cm minimum de tourbe assez humide -80% à 90%HR environ-, la mygale y creusera bientôt son terrier. Elle attendra ses proies à l'affut à l'entrée de son abri. Placer un abreuvoir changé régulièrement, bien qu'elle ne boive presque jamais. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les maintiennent avec une température supérieure. Comme la plupart des mygales souterraines, la lumière importe peu, et l'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient largement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres.
NOURRITURE :
Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance.
REPRODUCTION :
Bien que peu fait en captivité, l'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. A noter que l'accouplement n'aura pas lieu ou sera probablement sans suite (pas de cocon, cocon stérile, cocon dévoré...) si la femelle n'a pas la possibilité de se cacher dans un terrier. La ponte survient 2 à 5 mois après l'accouplement. La femelle gardera le cocon à l'abri pendant 7 à 11 semaines. Il est recommandé de placer les oeufs en incubateur après 6 semaines. Il y a de 100 à 200 mygalons de taille moyenne. Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction.
CROISSANCE :
La croissance des jeunes est assez rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en deux ans, une femelle en trois ans. Après la dispersion du cocon, séparer les juvéniles pour éviter le cannibalisme.
Source : GEA
REPARTITION :
Myanmar, Thaïlande, Cambodge
DESCRIPTION :
Initialement décrite comme Selenocosmia albostriata par l'arachnologue Simon en 1886, cette mygale de dimensions moyennes a été raccrochée au genre Melopoeus par Pocock lorsqu'il a créé ce genre en 1895. A noter que lorsqu'en 1892 Simon a créé le genre Haplopelma il n'y a pas rattaché celle-ci. Ce n'est qu'en 1996 après une nouvelle révision du genre et la description de l'espèce Haplopelma lividum par Smith, que l'espèce prendra son nom actuel.
Belle mygale, courante dans les élevages car massivement importée. Le corps et les pattes de la mygale sont uniformément presque noirs, avec des reflets bleutés perceptibles seulement après la mue. Le céphalothorax est bordé de fins poils beiges que l'on retrouve également sur les pattes. L'abdomen est ovoïde, avec une ligne centrale noire ornée de chevrons. Les pattes sont striées de bandes longilignes beiges, blanches après la mue. Doubles sur les patelles et les tibias, simples sur les métatarses. Particularité, les fémurs sont également striés (doubles bandes). Les juvéniles ont des couleurs identiques aux adultes. La fovéa est très reculée vers l'abdomen. Le dessous de la mygale est uniformément noir. Comme chez beaucoup de mygales asiatiques (Poecilotheriae...), le mâle est en comparaison terne. Uniformément brun, les pattes sont plus sombres et également striées. Il possède des crochets tibiaux. Dans la nature, elle vit dans des terriers situés à la base de bambous ou d'autres arbres, dans des zones très humides.
TAILLE :
Mygale de taille plutôt moyenne, le corps de la femelle atteint 5,5 cm au total, le mâle est encore plus petit (4 à 5 cm) et beaucoup moins coloré.
COMPORTEMENT :
Mygale souterraine, très agressive, qui mord sans hésiter. Bonne tisseuse, elle va d'abord renforcer son terrier, puis recouvrir une bonne partie de la surface du terrarium. Son venin est réputé actif chez l'homme. A réserver à des éleveurs très expérimentés.
TERRARIUM :
Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 25 cm au total pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 12 à 15 cm minimum de tourbe assez humide -80% à 90%HR environ-, la mygale y creusera bientôt son terrier. Elle attendra ses proies à l'affut à l'entrée de son abri. Placer un abreuvoir changé régulièrement, bien qu'elle ne boive presque jamais. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les maintiennent avec une température supérieure. Comme la plupart des mygales souterraines, la lumière importe peu, et l'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient largement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres.
NOURRITURE :
Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance.
REPRODUCTION :
Bien que peu fait en captivité, l'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. A noter que l'accouplement n'aura pas lieu ou sera probablement sans suite (pas de cocon, cocon stérile, cocon dévoré...) si la femelle n'a pas la possibilité de se cacher dans un terrier. La ponte survient 2 à 5 mois après l'accouplement. La femelle gardera le cocon à l'abri pendant 7 à 11 semaines. Il est recommandé de placer les oeufs en incubateur après 6 semaines. Il y a de 100 à 200 mygalons de taille moyenne. Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction.
CROISSANCE :
La croissance des jeunes est assez rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en deux ans, une femelle en trois ans. Après la dispersion du cocon, séparer les juvéniles pour éviter le cannibalisme.
Source : GEA