benji63 Administrateur & Modérateur "Venom"
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| Sujet: Eryx muelleri Mer 16 Nov - 19:19 | |
| Eryx muelleri
Importé pour la première fis dans les années 70, ce représentant des Erycinés est le plus fréquent en captivité car le plus docile, l’un des plus colorés et surtout, l’alimentation des jeunes pose moins de problème que chez ses congénères.
Classification
Nom Français : Boa des sables de Müller Classe : Reptilia Ordre : Squamata Famille: Boidae Sous-famille: Erycinae Genre: Eryx, anciennement Gongylophis Espèce: muelleri Découvert en : 1892 par Boulenger Distribution : Afrique
Législation: Animal soumis ou non au c.d.c: Non Animal soumis ou non à réglementation cites: Oui
La sous espèce G. c. colubrinus (si elle est encore valide) a une répartition plus nordique : est et sud de la Lybie, Egypte, Soudan et jusqu’au Yémen.
Répartition et biotope :
G. c. loveridgei vit dans la partie est de l’Afrique, ce qu’on appelle « le grand rift africain ». Sa répartition s’étend du sud de la Somalie à la frontière ougandaise, et du sud du Kenya à la Tanzanie (province de Doloma). Il fréquente des zones semi-arides et arides, mais pas les dunes de sable comme on pourrait le croire, plutôt les savanes sèches et les zones arides rocailleuses. Bien que fouisseur, il préfère vivre dans des terriers inoccupés ou creuser des excavations sou des pierres ou des arbres. C’est un animal strictement terrestre et nocturne qui fréquente les zones habitées et se retrouve souvent sou les habitations humaines.
Description et variations :
Il ressemble beaucoup aux autres Gongylophis, la principale différence étant la tête plus allongée, les couleurs peuvent varier du jaune a l'orange avec un fond noir. D'un comportement fouisseur, le Gongylophis muelleri vit la plupart du temps enfoui.Il ne sort que la nuit notamment pour s'abreuver. Parfois on peut apercevoir ses yeux qui dépassent quand une proie a le malheur de passer. D'une nature assez calme celui-ci ne "speed" nullement une fois en main,on peut toutefois sentir son tonus musculaire car ne l'oublions pas même si cette espèce de Gongylophis mesure de 0,60cm à 0,80cm (les mâles restant plus petit que les femelles et moins gros), il fait tout de même partie de la famille des Boidaes. Il est bon de rappeler aussi que cette espèce est ovipare, généralement ce "boa des sables" ne pond que 3 a 5 oeufs.
Comportement en captivité :
Nocturne, on le verra peu sortir de sa cachette ou du substrat en journée. Les spécimens nés en captivités et manipulés avec modération mais périodiquement s’habituent vite à l’homme et ne mordent généralement pas.
Il est possible d’héberger plusieurs spécimens ensemble : plusieurs femelles ou un mâles et une ou plusieurs femelles. Le terrarium sera agrandi en conséquence et les cachettes multipliées. Néanmoins, même si aucun cas d’ophiophagie spontanée n’a été rapporté, il est plus que conseillé de séparer les individus lors des repas.
Terrarium :
L' acquisition de ce boa des sables de par sa taille relativement modeste mais aussi de par sa nature fouisseuse ne nécessite pas un grand terrarium de même il est inutile de s'attarder a la hauteur de celui ci. Les paramètres essentiels à prendre en compte sont donc la longueur ainsi que la largeur du terrarium, le reste n'étant que superflu. Pour ma part je conseille un terrarium aux dimensions de 60*40*40 cm pour un seul spécimen voir 80*50*40 cm pour un "couple"
Ces serpent n’aiment pas l’humidité, d’où l’importance des aérations. Le sol est constitué de copeaux pour rongeurs, d’aspen ou d’éclats de hêtre ou de chêne. Le substrat sera déposé sur 10 à 15 cm d’épaisseur. Bien que fouisseur, beaucoup conseillent de lui mettre une cachette, une boite en plastique style tupperware renversée et percée d’un trou, une tuile faîtière ou une écorce de liège. Dans la nature, G. c. loverdgei n’est pas un animal vivant enfoui dans le sable des dunes, il vit dans des terriers creuses sous des souches ou des rochers, souvent par d’autres animaux. Il affectionne aussi les termitières. On peut placer une souche assez plate posée sur le substrat. Le serpent y creusera une excavation. Sinon, vu qu’on voit peu les animaux en journée, certains terrariophiles livrent comme astuce de placer une plaque de verre d’une vingtaine de centimètres de côté sur le substrat. L’important pour le serpent est de sentir qu’il a quelque chose de dur au-dessus de sa tête, on verra alors son dos appuyé contre le verre, ne s’apercevant pas qu’il est transparent et qu’on le voit. Chauffage : La moitié du terrarium est chauffée, les câbles ou plaques sont impérativement placées sous le terrarium et donc hors de portée du serpent. Inutile d’utiliser une ampoule à incandescence classique, car la luminosité l’incitera plus à se cacher qu’à sortir se chauffer.
La température ambiante est de 28-30°C, un point chaud à 32°C localisé sur un tiers de la surface pet être aménagé, la température peut y monter à 35°C mais doit rester localisée.
Alimentation :
Il mange sans problèmes des rongeurs, depuis sa naissance à sa mort. Bien entendu ils devront être adaptés à sa taille modeste. Les jeunes se nourrissent de souriceaux nouveaux nés, les adultes de blanchons puis de « sauteuses », les grosses femelles mangeront des souris adultes pas trop grosses ou des rations. La capacité d’avaler des grosses proies est réduite chez cette espèce.
Les jeunes, jusqu’à un an, sont nourris toutes les semaines puis toutes les deux semaines au delà d’un an. Les adultes se montrent gloutons, mais il est préférable de donner plusieurs petites proies qu’un grosse, ce qui peut même s’avérer dangereux.
Reproduction :
L’age conseillé pour une première reproduction est de trois ans. La seule technique réellement fiable pur sexer ces Boas reste le sondage.
Quant à la nécessité d’une période de repos, cela varie selon les expériences. Une simple mise en couple suffirait, ce qui suppose une séparation permanente des sexes. Néanmoins, une période de repos d’un mois, auquel il faut ajouter dix à quinze jours d’entrée et de sortie de période de repos, à 24-25°C et sans alimentation stimulerait d’avantage les reproducteurs. La mise en concurrence de plusieurs mâles est là aussi, et fait courant chez les Boidés, un facteur de réussite. On procède alors soit par couple soit par harem. Néanmoins, G. colubrinus loverdigei est considéré comme très facile à reproduire et la mise en accouplements d’un seul couple marche également très bien, sans mise en concurrence avec un autre mâle.
On nourrit copieusement les femelles après la sortie de période de repos, puis il faudra attendre leur mue pour les mettre en présence avec un mâle. L’accouplement est très discret et souvent nocturne, on, laisse le mâle avec la femelle plusieurs jours.
Vu la corpulence de ce serpent et surtout des femelles, il est difficile, sauf à la fin, de déterminer si elle est gravide ou non. Néanmoins, son comportement peut traduire son état. Déjà, elle ne sera plus réceptive aux ardeurs d’un mâle et le repoussera. D’autre part, elle cherchera la chaleur plus qu’à son habitude. L’arrêt de s’alimenter est aléatoire, certains sujets jeunes lors de la gestation d’autres non.
Les portées comptent une douzaine de petits, G. colubrinus colubrinus peut mettre bas jusqu’à 20 petits.
Soins des jeunes :
On place les jeunes dans de petites boites type Ferplast ou tupperware percées de nombreux trous. Les jeunes aiment creuser, le substrat sera donc meuble et léger (aspen ou copeaux pour rongeurs), mais le problème est qu’on ne les voit pas, et lorsqu’il faut les nourrir, on ne sait pas où mettre le souriceaux. Une technqiue (BAKKER) simple consiste à placer sur la moitié du substrat un carré de papier essuie-tout ou un carton sous lequel le serpent se lovera. Soulevez le carton et vous y trouverez presque toujours le serpenteau, vous n’aurez plus qu’à déposer le souriceaux près de lui. Un petit bol d’eau en terre cuite est également nécessaire. Après leur mue les jeunes acceptent sans difficulté des souriceaux nouveaux-nés. Les jeunes mordent très vite, mais vu leur taille, il n’y a pas de quoi avoir peur !
Conclusion : Le Gongylophis muelleri avec sa taille relativement modeste mais aussi de part son comportement placide convient parfaitement aux débutants mais aussi aux terrariophiles qui s'intéressent à la famille des boidaes mais qui n'ont pas la place d'obtenir un autre spécimen de cette famille du style : b.c.i, b.c.c, par exemple. Toutefois sa nature de boa fouisseur fera que malheureusement on ne le verra pas souvent si ce n'est la nuit principalement. Celui-ci est classé en annexe 2 du c.i.t.e.s,on veillera lors de l'obtention d'un Gongylophis muelleri à ce qu'il soit bien né en captivité (n.c) en effet cela évitera bien de mauvaise surprises par la suite.
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