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 aspidites ramsayi

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benji63
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benji63


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MessageSujet: aspidites ramsayi    aspidites ramsayi   Icon_minitimeDim 13 Nov - 22:34

D’après:

aspidites ramsayi   A1193610

Aspidites ramsayi ( macleay 1882)
Woma
texte original: neil sonnemann

aspidites ramsayi   Aspidi10

Le woma où python de ramsay ( ancien nom de l’espèce) est un python de taille moyenne, qui peut atteindre 2.3 mètres. Celui-ci se rencontre à l’interieur de l’australie et ses couleurs varie selon son origine. Le woma est présent dans les régions desertiques et beaucoup de forme régionales sont reconnues. Par exemple il y a la forme du territoire du nord ( forme du désert de tanami) la forme du sud australien, du sud-ouest de l’australie occidentale et la forme du sud est du queensland.

Tandis que le woma est protégé sur une grande partie de son aire de répartition la déforestation et les predateurs sont responsables de son déclin dans le sud ouest de l’australie.

aspidites ramsayi   Repart10


Le woma est un joli python de couleur marron pale à jaunâtre ou marron-rougeâtre et olive ovec de nombreuses bandes sombres irrégulières. Le ventre est crème à jaune pale avec des taches irrégulières. Les jeunes spécimens ont souvent une marque noire remarquable sur le haut de chaque oeils qui s’estompe généralement avec la maturité. C’est une espèce robuste avec la tête légérement plus large que le cou et dépourvu de fossettes thermosensibles. Les deux sexes possèdent des éperons cloacaux, la queue n’est pas préhensile.
Le biotope du woma est constitué de région sablonneuse aride boisée, buissoneuse ou de maquis. Ils sont le plus souvent rencontrés dans les dunes de sables avec des herbes du genre spinifex et sont connus pour se cacher dans les fissures des rochers, les tronc d’arbre creux les terriers abandonné ou sous la végétation.
Le woma est terrestre et peut creuser son propre terrier dans les sols meubles. C’est une espèce majoritairement nocturne cependant elle à été occasionnellement observé se réchauffant durant la journée.
Les proies d’A.ramsayi sont des mammifères et des reptiles, y compris des serpents, cependant une grande variété de lézards est consommée.

Les accouplements ont lieu de mai à aout avec 14 oeufs pondus en septembre-octobre. Les naissances ont lieu fin novembre-décembre.

Management captif:

Les techniques habituelles pour choisir les couples ont été utilisées. Tous les sujets sont maintenus dans une pièce chauffée et isolée.
Les adultes sont maintenus dans des terrariums en bois contre plaqué d’environ 1 metre carré. Les juvéniles quant à eux sont maintenus en rack dans des conteneurs en plastique de 18 litre sur une étagère.
Le substrat est constitué de roche écrasée utilisé pour la fabrication de route ( diamètre 7 mm), de couleur blanche, nettoyé dans une bétonnière pour éliminer saleté et les particules de poussières puis sécher à l’air. Une profondeur d’environ 75 mm est nécessaire.
pendant la majeur partie de l’année la température de la pièce d’élevage durant la journée varie autour de 30°, avec une baisse jusqu’à 20° pendant la nuit.

Des spots chauffants sont ajoutés pour obtenir des températures au point chaud qui se maintiennent vers les 30°. Durant les heures d’éclairage une moyenne de 30° à 42° sont enregistrées. La température minimale enregistrée durant l’hiver est de 17°. La durée du temps de chauffage varie en fonction de ses saisons, d’un minimum de 8-9 heures en hiver à 14 heures maximum en été. Aucun chauffage ne fonctionne la nuit, la température des enclos retombant au niveau de la température ambiante de la pièce. Les womas se réchauffe durant la journée et se love dans leur cachette durant l’hiver pour conserver la chaleur.

Les températures sont cyclées pour provoquer les accouplement des pythons. Durant le printemps et l’été les températures sont maintenues dans une gamme étroites. Au début de la saison des amours en automne les températures hautes et basses sont modifiées graduellement, avec les plus basses enregistrées pendant l’hiver en juin et juillet. Les températures hautes sont accrues pour compenser la baisse des températures nocturnes et la diminution des durée d’éclairage.
Les thermostats des lampes chauffantes sont réglés à leur maximum de 40° de l’automne jusqu’au printemps.

La lumière naturelle fournit la photopériode naturelle pour le nord de victoria, australie.

Les fournitures des enclos sont constitués de graviers, d’un bol d’eau et d’une cachette en contre-plaqué pour apporté un endroit de taille confortable au serpent.

Les adultes sont nourris avec des rats de laboratoires. Ils sont nourris de proie fraichement tuées ou décongelées. La plupart prennent les proies sur le sol du terrarium. La fréquence des repas varie tout au long de l’année, Généralement les adultes cessent de se nourrir à partir de mars jusqu’au printemps. Les femelles refusent leur repas jusqu’à ce qu’elles aient pondu.Les juvéniles peuvent être nourris toutes l’année si ils sont maintenus au chaud l’hiver.
Les adultes sont nourris à volonté du printemps durant l’été et l’automne et jusqu’a ce qu’ils cessent d’eux-mêmes en hiver. Les gros adultes acceptent 2 rats adultes.

Les jeunes NC acceptent généralement les rongeurs et grandissent rapidement du fait de leur bon appétit, cependant quelques individus peuvent être pointilleux en refusant leur repas sans raison apparente. L’un d’entre eux refusa de manger de lui même pendant 13 mois il fut assisté en lui donnant des queues de rats durant cette période. Il commença à se nourrir de poussins de cailles et mange maintenant de jeunes rats. Certains jeunes furent démarrer en plaçant des plumes d’oiseaux dans la bouches des rongeurs.

Sexage:


Le sexage se fait par sondage, la sonde s’enfonçant jusqu’à 8-12 écailles sub-caudeales chez les mâles contre 3 à 4 chez les femelles ( Barker & Barker 1994).

De nombreuses données de maintenances ont été publiés par différents auteurs incluant: Barker & Barker 1994, Gow 1989, Greer 1997, Morley 1999 et Oliver 2005. Ce compte rendu présente les données de 15 pontes issue de huit femelles captive pendant la période 2000 à 2005.

Un mâle nouveau-né fut obtenu en juin 1998 de chez Mr Oliver Bradley.

Indépendamment deux femelles furent empruntées au zoo d’adelaïde en février 2000, tous les spécimens sont originaires du nord de l'Australie du sud.

Une femelle ( AC#970032) a pondu des œufs fertiles et sa progéniture est l’objet de cette étude, l’autre femelle ( AC#990027) ne s’est pas reproduite.

Accouplement:


Les accouplements commencent en mai et se poursuivent jusqu’à mi-juillet.

Le mâle est toujours introduit dans le terrarium de la femelle et celui-ci la localise et la courtise sans délai. Si le couple est compatible les accouplements ont lieu durant les deux premiers jours suivant l’introduction du mâle. Souvent le mâle ne montre aucun intérêt envers la femelle. Ce qui est sans doute dut au fait que la femelle n’est pas réceptive où que le mâle est immature.

Les deux sexes ont habituellement une mue de pré-saison, après le jeune en automne. Les couples sont présentés après cette mue.Les mâles sont placés chez la femelle pour une semaine, puis enlevé une semaine avant d’être à nouveau présenté pour le même laps de temps. La plupart des accouplements ont lieu en mai et juin et fin juillet ceux-ci ont cessés. Les mâles sont retirés fin juillet.

Ponte:
La plupart des pontes ont lieu en novembre. Un e boite de ponte en bois avec une charnière pour l’inspection leur est fournie. Ce qui permet d’observé les femelles avant et pendant la ponte.
Du papier journal froissé est mis dans la boite pour fournir un endroit ou la femelle se sent en sécurité et celui-ci est humidifié avec un spray lorsque la ponte approche.
Souvent quelques jours avant la ponte la femelle devient très active, se déplaçant dans leur terrarium à la recherche du meilleur endroit pour construire leur nid.
Le dernier jour, où les deux dernier jours avant la ponte elles s’aventurent rarement hors de leur cachette. Dès que le dernier oeuf est pondu, ils sont tous soustrait à la mère puis séparer de la grappe avant d’être incuber artificiellement.

aspidites ramsayi   Woma_010

Incubation:


L’incubation maternelle en laissant les œufs à disposition de celle-ci n’a pas été tenté, en raison de conditions trop sèche dans les terrariums.Il est aussi important que la femelle recommence à se nourrir le plus rapidement possible. Laissé la femelle avec sa ponte pendant une semaine, puis nettoyer le substrat permet d’enlever l’odeur des œufs, ce qui a pour effet de permettre à la femelle de recommencer à se nourrir.

Les techniques standard de Barker & Barker (1994) pour l’incubation d’œufs de python ont été utilisées. La température d’incubation est de 31,5° +/- 1°.

Un ratio de vermiculite en poids de 0,8/1 est utilisé dans les boites de ponte.. C’est un mélange plus sec que pour la plupart des autres espèces de pythons, avec 500 gr de vermiculite mélanger à 400 ml d’eau dans un plat à gâteau.
Chacun de ces conteneurs contient 8 œufs à moitié enterrés dans la vermiculite, avec un espace large entre chaque œuf.

Les œufs sont séparés immédiatement après la ponte et avant que ceux-ci n’adhère entre eux. Les œufs du woma ont une coquille relativement mince et la séparation des œufs peut malgré cela être effectuée quelques heures après la ponte.

La plupart des œufs sont d’un blanc pur lors de la ponte, et peuvent être mirer avec une petite lampe de poche pour voir si ils contiennent des vaisseaux sanguins, indication qu’ils sont fertilisés. Tous les œufs qui semblent bons sont incubés, sauf ceux qui sont manifestement trop petit, jaune donc infertile ou ceux qui ressembles à des limaces ( slugs).

Le processus d’éclosion d’une ponte peut prendre une semaine entre le temps ou le premier est percé et le moment où le dernier serpenteau émerge. Les jeunes restent souvent un ou deux jours dans l’œuf, lorsque leur tête est sortie hors de la coquille, avant finalement d’émerger de celle-ci. Lorsque le premier œuf est percé ou au delà de 50 jours, tous les autres sont ouverts. Ce qui est effectué en faisant une incision dans la longueur sur le haut de l’œuf à l’aide de ciseaux à ongle recourbés. Ce qui permet de s’assurer que les jeunes peuvent prendre leur souffle et sont coincés incapable de sortir pour quelconques raisons. Avec cette méthode un grand pourcentage de jeunes sont obtenus des œufs fertilisés. La plupart des serpenteaux sortent sans assistances.

Nouveaux-nés:


Après les éclosions, tous les nouveaux-nés sont enlevés de la boite de ponte et placé individuellement dans une boite en plastique d’élevage aussi grand qu’un plat à gâteau.

aspidites ramsayi   Hatchl10
Des graviers sont utilisés en guise de substrat et sont changé dès que nécessaire. Un petit plat d’eau et un bol en plastique servant de cachette sont ajoutés. Ces conteneurs sont acceptables pour les woma, mais pour une courte période seulement. Lorsque qu’ils deviennent trop grand, ils requièrent des enclos de tailles adaptés.

Conclusion:


Les 8 femelles ont pnodus un total de 173 oeufs en 15 pontes de 2000 à 2005. Dont 172 étaient fertiles, 79% éclorent.
La plupart des accouplements ont eu lieu en juin et la plupart des pontes en novembre.
La maturité sexuelle est atteinte entre deux et trois ans et les femelles pondent pour la première fois à 2,5 ans.

L’effort de reproduction est calculé en pesant la ponte et la femelle à l’issue de celle-ci. ce qui donne le poids relatif pondu exprimé en pourcentage du poids de la femelle.
L’effort moyen de reproduction obtenu est de 0,53. Ce qui signifie que le poids des oeufs est de 53% de celui de la femelle.
L’œuf le plus lourd pesait 84 gr. Le poids moyen d’un oeuf fertile est de 66 gr.
Des données sont disponibles sur la reproduction de la forme du sud de l’australie ( Morley 1999) et Oliver (2005). Les animaux de la présente étude sont des juvéniles issues des élevages précédemment mentionnés.

Morley (1999) à enregistré une ponte de 14 œufs. Quatres d’entre elles contenaient plus de 12 œufs. Oliver (2005) rapporte une ponte de 30 œufs produite par une très grosse et vieille femelle. Gow ( 1989) mentionne aussi une ponte, chez Joe Bredl, de 28 oeufs pondu par une femelle originaire de moomba au sud de l’australie.

Shine (1991) mentionne un nombre moyen de 14 œufs issue de spécimens capturés dans la nature, cependant on ne connait pas de quelle population ceux-ci sont issues.

Les femelles de cette forme semble grandir plus, et être plus longue que les femelles des autres formes reconnues, et sont capable de pondre 30 oeufs. La femelle de cette étude à produit 8 œufs lors de sa première ponte puis 11,15 et 17 œufs les années suivantes. Ce qui coïncide avec l’accroissement du poids de la femelle de 959 gr à 2kg070 lors de la quatrième ponte.

Après 5 ans la femelle à plus que doubler son poids avant les pontes le nombre d’oeufs à doubler depuis la première ponte. Le poids des œufs à également augmenté passant d’une moyenne de 68 gr à 71 gr. Durant ce temps l’effort de reproduction est resté relativement constant de 56% à 58%.

Les données au seins de l’élevage inclues le temps entre l’ovulation et la ponte qui est en moyenne de 48 jours, et le temps entre la mue de pré-ponte et la ponte est d’environ de 26 jours. Oliver ( 2005) à enregistré la même période de 48 jours mais un temps plus court après la mue de pré-ponte de 16 jours.

L’effort de reproduction de cette étude est de 53% sur 9 pontes, Greer ( 1997) reporte une moyenne de 36%.

Les femelles sont plus nombreuses que les mâles avec un sexe-ratio de 0,78 mâles pour une femelle obtenues sur 134 naissances.
Beaucoup de jeunes sont assoiffés à la sortie de l’œuf et boivent si ils sont placés dans un conteneur avec de l’eau. Un bébé à été observé en train de boire le liquide amniotique de son œuf, avant d’en sortir. Ce qui est peut-être due au fait que celui-ci s’adapte à un environnement sec pour conserver de l’humidité.

Le woma est un python facile à maintenir et à reproduire. C’est un des reptiles les plus facilement manipulable disponible sur le marché. Il a tout les attributs d’un animal captif de par son tempérament et sa taille adulte modeste.
Il a le potentiel pour devenir le python choisis par beaucoup d’éleveur.
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